vendredi 20 septembre 2013

WordPress : de très bonnes capacités en référencement

CMS : LES MEILLEURES SOLUTIONS OPEN SOURCE AU CRIBLEWordPress : de très bonnes capacités en référencement

WordPress, outil de blog à l'origine, a été créé en 2003. Il a principalement été développé par Matt Mullenweg. La richesse de ses modules (plus de 18 000 référencés) permet à cette offre de se positionner "comme une vraie alternative aux CMSclassiques" selon Smile.
diagramme fonctionnel de wordpress.
Diagramme fonctionnel de WordPress.© Smile
Cette solution est distribuée sous licence GPL. Elle est développée en PHP sur la base de MySQL. Bien que PHP 5.2.4 et MySQL 5.0.15 soient indiqués dans les pré-requis comme étant suffisants pour faire tourner WordPress, certains modules seront plus exigeants et demanderont au moins PHP 5.3 et si possible MySQL 5.1, précise Smile. 
Afin de faciliter la manipulation des contenus, WordPress dispose désormais du module Edit Flow permettant d'installer de nombreuses fonctionnalités pour favoriser le travail collaboratif (calendrier des contenus publiés et à venir, widget sur le tableau de bord pour centraliser l'état des contenus et actions attendues...). Plus de 1 700 thèmes sont par ailleurs proposés pour permettre de personnaliser la charte graphique d'un site web. 
Parmi les points forts de l'offre, Smile met en avant son interface de gestion ergonomique facile à prendre en mains, une très bonne capacité de référencement ainsi qu'un grand nombre de plugins disponibles. En revanche, la gestion du cycle de vie des contenus, des rôles et des groupes et les possibilités CXM (Customer Experience Management) s'avèrent limitées. 
Les cas d'usage selon Smile
 Le grand nombre de plugins développés pour WordPress en font un CMS très polyvalent, capable de répondre correctement à un grand nombre de cas d'usage.
 Il sera toutefois moins adapté pour les problématiques de portail intranet et de site marketing que d'autres CMS qui ont choisit de mettre l'accent sur l'un ou l'autre de ces sujets.
 En revanche, il saura, ce qui est inhabituel pour les outils de gestion de contenu, s'attaquer à la mise en place d'un réseau social, grâce aux possibilités d'extension des fonctions liées aux profils utilisateurs (par exemple avec le plugin BuddyPress).

interface de gestion des droits utilisateurs sous wordpress.

Joomla : une grande simplicité

Joomla : une grande simplicité d'utilisation

Le CMS Open Source Joomla a été développé à partir de Mambo en 2005. L'un des points forts de la solution ? La convivialité de l'interface d'administration, selon Smile, construite sur un mot d'ordre, à savoir "donner un contrôle total du produit à un non technicien". Joomla est une solution communautaire, publiée sous licence GNU GPL. De type Long Term Support (LTE), la dernière version de ce CMS est la 2.5. Ce CMS a été écrit en PHP et utilise la base de données MySQL. 
diagramme fonctionnel de joomla.
Diagramme fonctionnel de Joomla.© Smile
En termes de socle technique, Joomla repose sur cinq différents types d'extensions : composants, modules, plugins, templates et langues. Chacune d'entre elles gérant une fonctionnalité bien spécifique. A ce jour, plus de 10 000 extensions, commerciales ou non commerciales, sont proposées en ligne via le Joomla Extensions Directory (JED).
Au-delà de sa simplicité d'utilisation, Joomla propose une organisation des contenus "relativement complète" qui passe par un rangement par menus, catégories et tags. En revanche, Joomla n'a pas, selon Smile, la capacité à devenir "une véritable usine à sites". De plus, si Joomla se révèle être un CMS "très agréable pour le dépôt de contenu, il est en revanche très léger sur les cycles de vie", précise Smile. 
Les cas d'usage selon Smile
 Les scores modérés de Joomla sur les concepts fondamentaux se retrouvent dans notre analyse par cas d'usage, donnant néanmoins un profil relativement équilibré.
 L'outil est toutefois plus prédisposé, à la mise en place d'un "site institutionnel", qui peut se contenter des fonctions les plus classiques de la gestion de contenu et, du fait du grand nombre d'extensions disponibles, à la création d'un "site sur mesure".

exemple de définition d'une position à un module sous joomla.
Exemple de définition d'une position à un module sous Joomla.© Smile

Drupal : un CMS complet et équilibré

CMS : LES MEILLEURES SOLUTIONS OPEN SOURCE AU CRIBLEDrupal : un CMS complet et équilibré

Drupal a été conçu dans les années 2000 par Dries Buytaert, et peut compter sur une communauté de plus de 960 000 personnes pour assurer et soutenir son développement. Publié sous licence GNU GPL, Drupal est bâti d'un point de vue technique autour des technologies LAMP. 
diagramme fonctionnel de drupal.
Diagramme fonctionnel de Drupal.© Smile
Dans sa version actuelle, Drupal n'est pas basé sur un framework, mais dispose d'une API "très complète" d'après Smile. La dernière version en date, Drupal 7 est considéré comme un des outils CMS les plus complets et équilibrés du marché. A noter qu'une offre de support est proposée par la société de Dries Buytaert (Acquia). 
Parmi les points forts de Drupal, on trouve la capacité à pouvoir créer facilement différents types de contenus adaptés à des typologies d'articles via le module Field UI (anciennement CCK). Nativement, Drupal permet également de pousser un contenu en page d'accueil et/ou de l'épingler en haut des listes.
Les cas d'usage selon Smile 
 Sans surprise, l'architecture modulaire de Drupal, alliée à la force de sa communauté, permet à ce CMS d'obtenir de bons scores sur une bonne partie des cas d'usage envisagés, en particulier s'il s'agit, bien entendu, de réaliser un site sur mesure.
 Drupal est toutefois en retrait sur la mise en place d'une architecture multi-sites. Si Drupal est nativement multi-sites, les outils permettant de faciliter ce type d'utilisation sont peu nombreux et perfectibles.
 Enfin, dans un contexte de portail intranet, si le score de Drupal est honorable, ses fonctions de portail ne lui permettent pas de ses hisser sur les premières marches du podium. Notons cependant qu'il peut briller dans la mise œuvre de certains intranets, en particulier pour répondre à des enjeux de réseaux sociaux d'entreprise.

les blocs des pages drupal peuvent facilement être repositionnés via l'interface

SPIP : dédié surtout aux sites sur mesure

CMS : LES MEILLEURES SOLUTIONS OPEN SOURCE AU CRIBLESPIP : dédié surtout aux sites sur mesure

Principalement utilisé à l'origine, en 2001, pour la gestion de sites web personnels, SPIP est depuis également largement utilisé par les entreprises. Ecrit en PHP, SPIP s'appuie sur une base de données MySQL, SQLite ou PostgreSQL. La version 3.0, sortie en 2012, a apporté son lot de nouveautés (back-office, meilleure gestion des modules...). 
diagramme fonctionnel de spip.
Diagramme fonctionnel de SPIP. © Smile
SPIP dispose nativement d'un forum, d'un agenda et d'une messagerie interne. Quelques modules orientés "interactivité / échanges" sont disponibles - dont "Mes favoris" pour gérer des favoris internes au site ou des outils de forums améliorés comme "SPIPBB". D'un point de vue technique, SPIP 3.0 requiert un serveur Apache (ou compatible), PHP 5.1, MySQL 5 et NetPBM. 
Smile indique que SPIP 3 offre une meilleure gestion des modules que la précédente version, et intègre des "dépôts" permettant de rechercher et d'installer directement via le back-office un nouveau module parmi les nombreux actuellement disponibles - dont 340 sont estimés comme stables par la SSLL. En revanche, Smile prévient que la mise en œuvre d'une architecture multi-sites avec SPIP s'avère difficile. 
Les cas d'usage selon Smile
 SPIP obtient un profil relativement polyvalent, même s'il ne parvient pas à exceller dans un domaine particulier. Le bon score obtenu sur l'aspect "Socle Technique" lui permet cependant de briller sur le cas d'usage "Site Sur Mesure".

l'interface back-office de spip.
L'interface back-office de SPIP. © Smile

samedi 14 septembre 2013

Serveur dédié :-)




3 mythes démystifiés : les serveurs dédiés sont-ils à la rescousse de votre SEO ?


L’effet d’héberger votre site web sur un serveur d’hébergement partagé ou dédié aura-t-il un effet positif ou non sur votre référencement SEO?
Les technologies de l’information et des Télécommunications (TIC) sont en constante évolution depuis le début des années 1990. Le secteur des serveurs d’hébergement n’échappe pas à ce changement, d’autant plus que les sites web sont de plus en plus demandant. Les entreprises se questionnent continuellement sur l’effet d’héberger leur site Internet sur différents types de serveurs. Est-ce qu’ils seront pénalisés par Google pour avoir changé de serveur ?

Démystifier l’effet des serveurs sur votre référencement web

Mythes ou Réalités #1

Mythe ou Réalité #1                    ‘‘Un serveur dédié vous protège d’être «Blacklisté»’’
  1. Un serveur dédié vous permet d’avoir un bon dossier dans les yeux des moteurs de recherche. La plupart des compagnies offrent des services d’hébergement partagés ou mutualisés qui sont utilisés par des milliers d’autres webmestres. Le but de la majorité de ces gens est de faire de l’argent en ligne. Ils vont utiliser toutes sortes de scripts, de techniques Black Hat SEO et d’outils de «spamming» pour mieux se positionner sur les moteurs de recherche. Les moteurs de recherche peuvent facilement retracer l’adresse IP de ces sites web frauduleux et pourraient donc «Blacklisté» l’adresse IP qui les héberge.
  2. Selon cette vidéo de Matt Cutts, la majorité du temps, un site web spammy n’affectera pas le positionnement des sites web qui sont hébergés sur le même serveur. Par contre, si la plupart des sites web sur votre serveur partagé sont spammy, vous pourrez subir un contrecoup.
En résumé, vous vous assurez du bon voisinage avec un serveur dédié, puisque vous êtes l’unique personne responsable de tout ce qui se retrouve sur votre serveur.

Mythes ou Réalités #2

Mythe Réalité #2                    ‘‘Le rendement de votre serveur dédié augmente votre positionnement’’

  1. Un serveur dédié permet à vos pages web de se rafraîchir et de se télécharger plus rapidement. Les moteurs de recherche changent constamment leur algorithme. Depuis quelques années, la vitesse de téléchargement et de rafraîchissement est 1 des 200 facteurs pris en considération par Google et Bing. En effet, les moteurs de recherche optimisent leurs algorithmes afin que les résultats de recherche soient les meilleurs possibles. Il est donc naturel qu’ils utilisent des métriques pour déterminer si l’expérience utilisatrice est au niveau. La vitesse de téléchargement d’une page web sur un serveur dédié partagé n’est pas toujours stable, tandis que sur un serveur dédié, vous aurez toujours une vitesse constante. Donc, considérant que la vitesse de vos pages web est maintenant considérée comme un indice de qualité de votre site web par Bing et Google, il est primordial que votre serveur soit rapide. Étant donné que sur un serveur partagé il est difficile de s’assurer du rendement de votre serveur, il est suggéré d’utiliser un serveur dédié.
  2. À noter que l’optimisation du rendement de votre site web n’est pas à 100% reliée à votre serveur. Beaucoup de facteurs se doivent d’être optimisés directement sur votre site web.L’outil PageSpeed insights de Google vous permet d’optimiser la vitesse de votre site web.

En résumé, la vitesse de téléchargement de votre page web est liée à la fiabilité de votre serveur. Ce n’est cependant pas le seul facteur qui influera sur la vitesse de votre site web.


Mythes ou Réalités #3

Mythe ou réalité #3                    ‘‘Votre Datacenter doit être situé dans votre pays’’
  1.  Il est tout à fait raisonnable de penser que si notre «Datacenter» est situé dans notre pays, nous aurons donc des résultats plus rapides et de meilleurs placements dans les résultats de recherche. Google le confirme dans cet article du Google Webmaster Tools blog. Cependant, il insiste sur le fait que c’est un facteur mineur et qu’il essaie de prendre en considération d’autres facteurs, lorsque possible.
  2. Il est important de suggérer à Google votre emplacement géographique. C’est l’un des changements que vous pouvez effectuer directement dans Google Webmaster Tools.
  3. Donc, pour se positionner localement, Google utilisera la localisation du serveur, votre ccTLD et d’autres signaux et information qu’ils peuvent recueillir sur votre site web pour vous positionner. Par exemple :
  • Des adresses locales
  • Des numéros de téléphone local
  • Utilisation de langage local
  • La monnaie
  • Les liens entrants de sites Internet locaux
  • Google Local Business Center

C’est un facteur mineur de l’algorithme, mais c’est tout de même un facteur à considérer si cela est possible afin d’être plus près de vos utilisateurs cibles.

En résumé, pour suivre les meilleures pratiques du web un serveur dédié vous protège d’être «Blacklisté», le rendement de votre serveur dédié peut augmenter vos positionnements dans les résultats de recherche si cela augmente la vitesse de votre site web et l’adresse IP de votre serveur dédié se doit d’être local pour aider votre référencement local. Si votre site web est assez rentable pour avoir un serveur dédié, le coût en vaudra certainement la chandelle.



AUTOUR DU MÊME SUJET


    SEO INFO



    Google Webmaster Tools : "de meilleures données" sur les backlinks


    Google Webmaster Tools : "de meilleures données" sur les backlinks
    Dans les outils pour les webmasters proposés par Google, un nouveau rapport sur les liens a pour but de présenter les backlinks sous la forme d'un échantillon plus représentatif.
    Il y a du nouveau du côté de Google Webmaster Tools. Le bouton "Télécharger d'autres exemples de liens" du menu "Liens vers votre site" génère un nouveau rapport. Le but est clairement précisé dans l'annonce officielle : offrir une meilleure vision sur les liens pointant vers le site analysé, notamment pour ceux qui nettoient leur netlinking, après une pénalité par exemple. De quoi, avance Google, leur permette de "trouver plus facilement les liens sur lesquels ils doivent concentrer leurs efforts".
    Concrètement, ce rapport classait auparavant les liens par ordre alphabétique dans une liste de 100 000 backlinks, ce qui désavantageait les sites recevant de très nombreux liens qui pouvaient avoir une liste coupée à la moitié de l'alphabet – voire avant. Désormais, le rapport va montrer, promet Google, "un échantillon plus représentatif de la gamme complète des backlinks". Le moteur assure que les webmasters pourront désormais mieux voir les exemples des différents domaines de premier niveau (TLD) et noms de domaine.
    La modification est déjà effective sur bon nombre de comptes. Des SEO expliquent "voir des milliers de nouveaux noms de domaine", d'autres se demandent exactement ce que montre désormais le moteur et ce qu'il ne montre pas dans ce nouvel échantillon.